FONDATEUR
PRESIDENT
DIRECTEUR ARTISTIQUE
Michel BONY
michel.bony@gmail.com
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Michel Bony est né un 15 octobre à Paris. Dès l’âge de treize ans, il se passionne pour le théâtre qui deviendra sa profession. Il a notament travaillé sous la direction de Giorgio Strehler, André Engel… Il travaille également en Italie et joue en italien « Les Cenci » d’Antonin Artaud.
Il participe, en tant qu’assistant à la mise en scène, à plusieurs créations pour le théâtre. Il adapte et interprète au théâtre le roman de Goethe « Les souffrances du jeune Werther ».
À l'âge de 24 ans, Michel Bony accueille chez lui Yvonne Chevé, une dame âgée de 94 ans. Au moyen de la photographie, il
saisit les instants de cette amitié qui durera près de dix ans. Bien des années après la disparition de son amie, il fait partager au public cette histoire hors du commun, lors de l’exposition
photographique « Il n'y a que toi et les oiseaux... » à la galerie Contrejour, à Paris. En 1998, Michel Bony publie aux Éditions Ramsay, le récit photographique et poétique de ce conte peu ordinaire
des temps modernes. En 1999, les Éditions Flammarion rééditent cet ouvrage à l’occasion de l’année internationale de la Vieillesse.
À vingt-sept ans, de sa propre initiative, Michel Bony part seul en Afrique de l’Ouest afin d’apporter à la population de villages enclavés, des vêtements et des médicaments recueillis auprès de ses
amis. Ce n’est que le début d’une série de voyages qu’il ne manque jamais de fixer sur sa pellicule noir et blanc. Lors d’un de ces périples qu’il effectue en bateau depuis la France jusqu'à Dakar,
avec à bord un chargement de cinq cents kilos, il réalise un documentaire – fiction, intitulé « Y'a plus d'éléphant à Kédougou ». Il effectue nombre de voyages durant 30 ans qui le conduiront au
Sénégal, au Mali, au Burkina Fasso ainsi qu'au Maroc.
De 1997 à 1999, Michel Bony séjourne à plusieurs reprises à la Halte d’Emmaüs.
Au sein de la communauté des anciens compagnons d’Emmaüs, il se lie d’amitié avec ces hommes qui, bien que retraités, oeuvrent bénévolement en faveur des plus démunis du monde entier. Cette rencontre donne lieu à une série de portraits photographiques, en noir et blanc, réunis lors de l’exposition, en 2001, intitulée : « Ils n’étaient pas des saints, et pourtant… », au Cloître des Billettes à Paris.
Cette exposition photographique accueillit plus de dix mille visiteurs.
En 2000, Michel Bony est à l’initiative de la rencontre entre l'abbé Pierre et Théodore Monod qui n’avaient, jusqu’alors,
jamais été réunis. À partir d’entretiens entre ces deux humanistes du XXe siècle, il réalise un film documentaire de 52 minutes, intitulé « En route vers l'absolu » diffusé sur France2 en 2003, ainsi
qu’un ouvrage publié aux Éditions Flammarion.
En 2001, Michel Bony réalise, durant six années, un témoignage photographique auprès de personnes handicapées. Ce projet fera l’objet d’un ouvrage, ainsi que d’une exposition photographique
itinérante en France et à l’étranger.
Dans le cadre de l'année Européene du handicap, Michel Bony organise une campagne de sensibilisation en faveur des personnes handicapées.
Michel Bony poursuit son métier de comédien, de photographe, d'écrivain et de réalisateur. Il termine actuellement un roman autobiographique mettant en scène les membres d’une famille face à la vieillesse de leurs parents. Il travaille également à la réalisation d’un documentaire à propos de l'exploitation de l'uranium à Arlit au nord du Niger, par la société Areva où il se rendît en 2011. Après une incarcération abusive qui mit sa vie en danger de la part des autorités nigériennes en collaboration avec la société Areva et le gouvernement de Nicolas Sarkozy, il fut expulsé de ce pays sur ordre du Ministère des Affaires Étrangères Français.
HENRI CARTIER-BRESSON - 1908- 2004 - Photographe
Avec ma reconnaissance et mon amitié.
THÉODORE MONOD - 1902-2000 - Naturaliste - Méhariste
Membre du Muséum d’Histoire Naturelle - Humaniste
Vous utilisez le mot « vieux », c’est bien. Aujourd’hui ce mot est devenu tabou.
Alors qu’en Afrique, dire « vieux » pour désigner quelqu’un, c’est un signe de
respect à son égard.
Il nous faut constater que l’état actuel de la société humaine n’est pas brillant.
Bien des choses subsistent qui devraient avoir disparu depuis longtemps.
DENISE COLOMB - 1902-2004 - Photographe
Ayant vu les photos de Michel Bony, j’ai de suite compris qu’il était un photographe né. Je pense qu’il mérite absolument d’être aidé et encouragé.
L’ABBÉ PIERRE - 1912-2007 - Fondateur du mouvement Emmaüs - Humaniste
Avec l’art qui est le sien, la photographie, là où d’autres n’auraient vu que voisinage de hasard, se satisfaisant de hâtifs saluts, il a su se laisser prendre par ce qu’il faut bien appeler : Aimer.
Aimer - dans ce que ce mot a de plus simple et de plus fort - une dame de quatre-vingt-douze ans, solitaire et sans avoir. Cette aventure pourrait être l’objet d’un conte.
La vie, en dépit des larmes, ne peut cesser au moment que l’on appelle la mort. Fruit de cette tendresse, ces photographies d’Yvonne Chevé sont un cinglant démenti à la parole de Mauriac : « Il n’y a pas de beau vieillard ».
ANDRÉ CHOURAQUI - 1917-2005 - Avocat - Écrivain - Penseur - Humaniste
J’ai lu avec un vif intérêt votre ouvrage. Le récit de votre aventure, illustré par tant de photos poignantes, exprime les réalités les plus profondes de l’amour, ces mêmes réalités auxquelles fait admirablement écho la préface de l’abbé Pierre.
Je voudrais vous donner la définition de l’amour qui me paraît l’une des plus complètes et des plus globales que je connaisse, celle d’un théologien juif du XIe siècle Bahya Ibn Paquda qui définit l’amour comme “un élan de l’âme qui en son essence se détache vers Dieu pour s’unir à Sa très haute lumière”. Les quatre termes de cette définition de l’amour : un élan, un détachement, une union et une lumière recouvrent la plénitude de l’amour tel que vous le définissez et tel qu’il s’incarne en nos vies.
CHRISTIAN BOBIN - Écrivain
Merci pour ce beau et juste travail.
Ces visages sont comme trempés dans un bain lumineux.
On y lit le grand âge, croisé avec le grand naturel de l’amour.
HOWARD BUTEN, Psychologue clinicien, écrivain et Clown « Buffo »
Institut Médico Educatif - Centre Adam Shelton - Saint Denis - France
Michel Bony envisage la photographie comme une forme d’écriture riche des limites qu’elle s’impose, considérant que l’image arrêtée ne saurait être objective. C’est pourquoi il fait appel à l’écriture proprement dite. Les mots lui permettent d’aller plus loin en précisant ses intentions, en ciselant ses sentiments autant que ses impressions. La photographie n’est pas, en ce qui le concerne, une fin en soi. Elle est un moyen d’expression propre à témoigner d’une réalité, sans pour autant négliger la part de rêve que recèle toute réalité, aussi âpre soit-elle. C’est du reste pour cette raison que chacune de ses expositions photographiques est pourvue d’une composition musicale. La musique vient se joindre aux photo- graphies et aux textes afin d’accompagner autant que de parfaire l’émotion et le souffle poétique de son travail.
La fusion de ces différentes formes d’art participe à un projet unique : restituer à l’Homme une dimension plus honorable et charitable envers ses semblables.
Lors de ses pérégrinations photographiques, Michel n’arbore en rien la panoplie du parfait photographe, il se présente tout simplement par son prénom. Avant toute intention artistique, le chemin qu’il poursuit depuis plus de vingt ans a le don de provoquer la rencontre avec l’Humain.
Que ce soit auprès d’Yvonne Chevé, cette merveilleuse dame de soixante-dix ans son aînée, lors de ses voya- ges en solitaire au cœur de l’Afrique occidentale ou en partageant le quotidien d’Anciens exclus qui, dans leur vieillesse, oeuvrent pour apporter de l’aide à celles et ceux qui souffrent. C’est afin de privilégier ce phénomène de la Pro- vidence qu’est la rencontre, qu’il tient tant à garder la discrétion au sujet de sa profession. « Me présenter comme photographe impliquerait un rapport à sens unique ». « Je ne suis pas photographe dans mes rencontres, je suis avant tout et humblement un homme ».
« Je vais à la rencontre de l’Autre comme on rend visite à des amis, disposé à écouter, à regarder, à partager », me confiait-il.
C’est avec cette même disponibilité que Michel s’est immergé durant six ans dans l’univers des personnes handicapées. Ainsi a-t-il fait connaissance avec des individus
« conscients, bien souvent, de leur image mais qui, à l’inverse des prétendus non handicapés, n’usent d’aucune séduction, se révélant simplement dans l’évidence de leur être ». Leur désir d’être considéré, si tant est que leur interlocuteur soit disponible, aboutit le plus souvent à des relations d’amitié indéfectibles.
Parlant des liens, Michel dit : « Ils ne te reprennent que rarement ce qu’ils t’accordent.
Et s’ils t’aiment, c’est pour toujours ». Michel a été frappé de constater le décalage entre les images pathétiques liées au monde du handicap dont nous abreuvent les médias et une réalité somme toute nourrie de plaisirs, de joies, d’innocence, de combats acharnés pour la Vie ... Confronté aux femmes, aux enfants et aux hommes fragilisés par un handicap et victimes d’un discours misérabiliste incitant à l’exclusion, Michel Bony n’a pu que faire ce qu’il nomme : « son métier d’homme » : les aimer.
OLIVIA et ALEXANDRE AÏSS Psychologues cliniciens
Etablissement Ohaleï Yacoov - Jérusalem - Israël
Il aura fallu à Michel BONY, au-delà du talent, beaucoup de sensibilité pour donner l’essentiel. Là, où les yeux se perdaient, où les mots manquaient, Michel ne s’est pas imposé, il s’est fait inviter. Certains lui ont pris la main, d’autres se sont tout simplement découverts, car l’indispensable ne se cache pas dans le spectaculaire, mais juste dans ces moments de partage.
Offrir l’espace, le temps nécessaire, pour que la magie d’une rencontre puisse se faire. Dépasser ses peurs et devenir humble face à la différence, c’est dans une démarche très éthique que Michel BONY offre à chacun de nous, un pont supplémentaire pour apprendre à regarder ce que, souvent, nous voulons igno- rer. L’Autre n’est pas notre semblable, ce qui fait de lui un trésor ; l’ignorer, nous rendrait alors coupable de l’intolérable.
Michel, nous devons te remercier pour ton travail, car il donne à nos rêves une possibilité de devenir leur réalité. Le respect de l’autre demeure dans la volonté de tout un chacun, d’accepter sa propre différence. Ton élégance n’est pas dans ta capacité à mettre des gants ou à te positionner derrière ton objectif, mais dans celle d’accepter ces grands Autres, avec leur joie, leur douleur, et leur élan d’amour.
PRESIDENT D'HONNEUR
Howard BUTEN
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Howard Buten est né en 1950 aux Etats-Unis, à Detroit dans le Michigan. Depuis 1983, il vit à Paris tout en retournant souvent à New York où il retrouve ses amis. C’est dans cette ville qu’il se sent le mieux pour écrire.
Bien que de nationalité américaine, il maîtrise parfaitement la conversation française, mais, à l'exception de son dernier ouvrage, il écrit dans sa langue maternelle.
Son premier roman, d'abord paru aux USA sous le titre de “Burt” (du nom du héros), a connu dès 1981 un succès foudroyant en France sous le titre inventé par son traducteur Jean-Pierre Carasso :
“Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué.
Sa première rencontre avec un enfant autiste, en septembre 1974 aux USA, décidera pour une bonne part de l'orientation de sa vie pour les années qui suivront puisqu'il consacrera une grande partie de son temps à tenter de comprendre les autistes et de les soigner, jusqu'à devenir un spécialiste reconnu de ces “enfants qui ne viennent pas d’une autre planète”.
Après avoir participé au début des années 90 à la création puis aux expériences pédagogiques du Centre Koschise, il crée en 1996, en banlieue parisienne, le Centre Adam Shelton (du nom du premier autiste qu'il a rencontré), un établissement de type Institut Médicaux Éducatif. Il y exerce la fonction de Directeur de projet.
Howard Buten est titulaire d'un Doctorat de Psychologie Clinique (1986 Fielding Institute of Santa Barbara).
Né aux États-Unis en 1974 à l'ombre de Howard Buten, Buffo promène depuis lors à travers le monde sa silhouette fragile et faussement maladroite. Buffo ne parle pas avec les mots mais avec son âme. Pitre céleste, le gag est son quotidien, le moindre ustensile de ménage sa boîte à malice, le chant et la danse ses terrains de jeu, et la musique son royaume.
Le spectacle est une suite ininterrompue de trouvailles sous forme d'innombrables sketches qui à l'arrivée n'en font qu'un. “Mon optique, c'est de ne jamais créer un nouveau spectacle, mais, comme le faisait Grock, de perfectionner à l'infini un seul numéro qui évolue au fil des années” dit Howard Buten à propos de son travail.
Au chapitre de la reconnaissance et des distinctions, on mentionnera que Howard Buten a été distingué, en France également, Officier des Arts et Lettres.